Actualité FSP, Offre d'emploi

Offre de contrat postdoctorant(e)-ingénieur(e) projet L2-R.A.S

Partenaires internes FSP :

C2RMF

SATIE (CYU)

LAPA (CEA)

Profil souhaité :

  • Doctorat en physique/spectroscopie

  • Solides connaissances en spectroscopie atomique

  • Des compétences en programmation Matlab, LabVIEW, Python…

  • Travail en autonomie

  • Maîtrise de l'Anglais niveau C1/C2

Fiche de poste et contacts :
Voir la fiche de poste.
Le C2RMF (Centre de recherche et de conservation des musées de France), le laboratoire SATIE de Cergy Paris université et le LAPA (CEA) recherchent un(e) postdoctorant(e)/ingénieur(e) pour le projet L2-R.A.S. .
Publié le 24 novembre 2023 -

Les partenaires du projet L2-R.A.S. recherchent un(e) docteur/e ou ingénieur/e en physique.


Le projet L2-R.A.S. a été retenu dans le cadre de la programmation scientifique 2023 de la Fondation des Sciences du patrimoine.


Résumé du projet :
La technique LIBS (Laser-induced breakdown spectroscopy) ou spectrométrie d’émission plasma induit par laser a été mise en évidence dès 1962 juste après l’invention du laser par Théodor Maiman. Il s’agit de focaliser un laser sur un matériau afin de créer un plasma thermique pour en recueillir l’émission atomique. Ainsi la composition élémentaire peut en être déduite voire identifier des fragments moléculaires d’origine de matière organique ou de recombinaison. Sa mise en œuvre est simple, et quasi instantanée mais l’analyse du spectre d’émission optique peut s’avérer rapidement complexe, sensible aux éléments traces et sa quantification difficile si le matériau analyser est multi-structuré ou pollué. L’objectif de ce travail de recherche vise, en intégrant les bases de données spectroscopiques existantes (théoriques et expérimentales), à poursuivre trois objectifs encore aujourd’hui mal maîtrisés. Le premier est de trouver des solutions techniques et mathématiques multimodales efficaces pour identifier, quel que soit le matériel de spectroscopie utilisé, les atomes ou fragments de molécules contenus dans le matériau issu de l’émission du plasma allant des éléments majeurs aux éléments traces (ppm environ). Le second sera de déterminer sur la base de cette identification les conditions de température du plasma généré sur la base d’un outil de simulation visant à vérifier les résultats obtenus. Et, enfin, le dernier est de se rapprocher, au travers de méthode d’intelligence artificielle, réseaux de neurones ou méthodes chimio-métriques et spectroscopiques, d’une nouvelle approche de quantification. Le contexte visé doit pouvoir s’appliquer aux matériaux complexes et multi-structurés du patrimoine afin de pouvoir les décrire en deux ou trois dimensions de façon quantitative, tels les matériaux en aluminium du patrimoine aéronautique ou les aciers archéologiques issus des problématiques patrimoniaux.Ce projet de recherche vise à trouver des solutions afin d’identifier et quantifier les éléments dans le matériau analysé (plasma) et ainsi permettre l’identification automatique de raies d’émission et la simulation des spectres d’émission en fonction des propriétés du plasma en tenant compte de différents montages expérimentaux (typologie de résolution) et des larges gammes de matériaux, pour que la composition en quantification et le type de matériaux soient facilement obtenus.


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