Nature : Thèse

Cette thèse constitue le premier travail de synthèse sur les grands ensembles de la statuaire en bronze produits entre 1540 et 1660 en France. Elle permet non seulement d’ajouter une pierre à l’édifice de la connaissance du travail des alliages cuivreux pendant les périodes historiques, mais aussi d’offrir un nouveau point de vue sur des œuvres prestigieuses.

Par sa démarche, profondément pluridisciplinaire, cette recherche s’intègre également dans une réflexion plus large sur l’étude de la statuaire en bronze menée entre les historiens de l’art, les archéologues, les archéo-métallurgistes, les physiciens et les chimistes.

Trois perspectives de valorisation sont envisagées. La première est une exposition autour des pratiques de l’écrit de la chancellerie royale française au moment de la guerre de Cent ans. La seconde est un carnet de recherche permettant d’aborder à échelle humaine la fonction de notaire-secrétaire royal.

Enfin la publication d’un complément aux inventaires de recherche des registres de chancellerie est prévue, dans le but de sensibiliser les lecteurs à l’évolution de la matérialité de ces sources.

Cette thèse a d’ores et déjà connu plusieurs prolongements.

• Un projet de post-doctorat (TvPatMat) mené à son terme a vu être lancé un outil numérique destiné à populariser les résultats du travail de thèse (patrimatheque.com)

• La thèse paraitra bientôt sous la forme d’un ouvrage remanié à la période chronologique étendue (INA éditeur, à paraître en 2018.

• D’autres conférences et articles sont à venir.

En tant qu’outil de médiation largement diffusé, la presse magazine joue aujourd’hui un rôle important dans la perception de la culture et de la société par les lecteurs. Cependant, si sa lecture s’est répandue au point de dépasser celle du journal quotidien, elle reste l’objet de peu d’études universitaires. Dans le cadre d’une recherche littéraire, cette thèse entend donc valoriser un corpus d’étude encore inexploré : les collections du Magazine littéraire, qui représentent des centaines de numéros ainsi que des milliers de pages à dépouiller.

Valoriser ces collections, c’est à la fois reconnaître leur importance au sein de la culture de masse et analyser leur influence dans la diffusion des représentations de la littérature durant les trois dernières décennies du XX^e siècle.

Ce projet a fait l’objet de présentations devant des publics variés (restaurateurs, laboratoires, membres de la Fondation des Sciences du Patrimoine, …) mais aussi lors d’une conférence internationale « Chemistry for Cultural Heritage » en juillet 2014 à Vienne (Autriche). Par ailleurs, deux articles scientifiques ont été publiés en 2013 (DOI 10.1007/s10570-013-0151-9) et 2017 (DOI10.1007/s10570-017-1513-5).

Un troisième article est en cours de publication. Enfin, le projet Co-Sil-Bib, démarré en septembre 2017 avec les mêmes partenaires, poursuit ce travail en se centrant sur l’optimisation des traitements et l’approfondissement des aspects mécanistiques, notamment sur la compréhension des interactions s’établissant entre le traitement et son support.