Publications d’articles scientifiques dans des journaux internationaux à comité de lecture (2 publiées, 1 en révision). Présentation des résultats sous forme de communication orale en colloque international auprès d’un public mixte scientifiques/conservateurs/restaurateurs (ECBSM2016 et ECBSM2018).
Au terme du projet, l’ambition sera, d’abord, de produire un article synthétisant, sur le plan historique, l’apport des trois années de recherche. Cet article collectif sera adressé à une revue scientifique internationale spécialisée en diplomatique et sigillographie, afin de valoriser le travail auprès des spécialistes reconnus du domaine d’étude. Les aspects méthodologiques du projet – sur le plan de l’archéométrie et de l’analyse statistique – feront eux aussi l’objet d’une publication dans des revues spécialisées.
Les matrices sigillaires étant des objets susceptibles de facilement intéresser le « grand-public » en raison de leur aspect esthétique parfois assez exceptionnel, une forme de valorisation des résultats auprès d’un large public pourrait également être envisagée, que ce soit sous la forme de conférence(s) ou sous celle de la publication d’un article de vulgarisation scientifique.
Le projet a donné naissance à deux articles « jumeaux ». L’un est à visée méthodologique et présente la méthode d’analyse définie dans le cadre du projet EVAS. L’autre se focalise sur les résultats de l’enquête menée sur le corpus chartrain. La valorisation a aussi impliqué la présentation des résultats de la recherche lors d’événements scientifiques (notamment lors de la rencontre mondiale « Patrimoines, Sciences et Technologies », organisée à l’Institut de France en 2019).
Le projet a bénéficié d’une large publicité, que ce soit à travers l’organisation d’une conférence « grand-public » à la Médiathèque Municipale de Chartres ou la publication de notes de blog et d’articles destinés à toucher le plus grand nombre.
Une Journée d’étude internationale Louvre-C2RMF a valorisé les premiers résultats du projet en novembre 2014, ainsi qu’une publication en anglais (dans Microchemical Journal, 2016). Un article de synthèse est prévu dans une revue de langue anglaise (peer-reviewed) en 2019-2020, sur de nouveaux développements (avec A. Bouquillon, C. Boust, A. Lattuati-Derieux, A.S. Le Hô, A. Maigret, C. Pacheco, Y. Vandenberghe).
Une étude complémentaire est menée par ailleurs au musée national d’Athènes, dans le cadre du quinquennal de l’Ecole française d’Athènes. Elle donnera lieu également à publication (Bulletin de Correspondance Hellénique, et revue archéométrique de langue anglaise).
Un ouvrage collectif imprimé regroupera la synthèse des travaux (horizon 2021).
Après les publications déjà réalisées et en cours, destinées à un public académique, la principale initiative de valorisation a été l’exposition temporaire au musée national de la Renaissance en 2021, sous la direction de Thierry Crépin-Leblond, Aurélie Gerbier et Françoise Barbe.
Réunissant des œuvres de collection et archéologiques, elle a permis de présenter les résultats de cette longue enquête sur les verres émaillés, non seulement italiens mais également français, tant ses apports que ses limites, mettant en évidence l’importance d’une approche interdisciplinaire. L’exposition s’est attéchée en outre à présenter à un public non spécialiste le contexte social et culturel de cette production de luxe de la Renaissance italienne et son succès européen.
En complément des présentations lors de conférences, colloques et séminaires, les travaux produits par l’équipe donneront lieu à des publications collectives, présentant la méthodologie de la recherche, exposant les fondements empiriques et épistémologiques du projet et faisant part des principaux résultats de nos enquêtes.
Afin d’être discutés par une diversité de publics (professionnels, chercheurs de différentes disciplines), ces textes seront soumis à des revues spécialisées sur le patrimoine et la conservation (In Situ. Revue des patrimoines, La Gazette des archives), des revues de sociologie et anthropologie des sciences (Social Studies of Sciences, Revue d’Anthropologie des Connaissances), et des revues généralistes en sciences humaines et sociales (Genèses, Sociétés et Représentations, Temporalités).
Dans le cadre du projet, de nouveaux titres issus de la presse en langue étrangères ont rejoint les collections de la BnF, exposées et rendues accessibles au public sur la plateforme Gallica : https://gallica.bnf.fr/html/und/presse-et-revues/presse-des-immigrations
Le micro-décolorimètre a été développé dans une problématique large de conservation préventive afin d’aider les responsables de collections à adopter une politique d’éclairage appropriée aux biens culturels les plus sensibles à la lumière. Nous souhaitons donc étendre l’application de cette technique à l’ensemble des matériaux que l’on retrouve dans les collections d’histoire naturelle (MNHN) et ethnographique (mqB-JC).
Nous prévoyons de diffuser les résultats de cette étude à l’ensemble des acteurs de la conservation préventive (scientifique, chargé de collections, conservateurs …), par exemple lors d’une communication à la prochaine conférence de l’ICOM-CC en 2020 à Bejing, et la publication d’un article scientifique.
Les cuirs doré
Suite à la journée d’étude réalisée dans le cadre de CORDOBA en 2015, un ensemble d’experts (dont les partenaires de ce projet faisaient partie) venant de différents pays européens (Pays-Bas, Allemagne, Angleterre, France, Espagne, etc.) se sont réunis en 2016 aux Pays-Bas afin de mettre en place un réseau permanent et de discuter des perspectives de recherche autour de ces objets.
Il est indispensable pour la suite d’élargir le corpus de décors analysés, mais aussi d’inclure les données concernant la nature des autres éléments constitutifs des œuvres (vernis, cuir, polychromie). À terme, il est ainsi envisagé de créer une base de données permettant de regrouper et de partager au niveau international les informations sur ces décors en cuir doré polychrome.
Les matrices de sceaux médiévales constituent un ensemble peu connu des chercheurs et du grand public. Le projet Adémat 2, dans la continuité du premier volet de ce même projet, a permis d’actualiser la recherche dans ce domaine, et de promouvoir la grande richesse des collections étudiées. Cette démarche s’est soldée par la tenue d’une journée d’étude qui a permis de mettre en regard différentes approches réunies autour de la question du décor et de la gravure dans les ateliers de métallurgies médiévales.
Outre la documentation des pratiques associées à la production de matrices de sceaux, les données recueillies permettent donc également d’enrichir les connaissances sur les productions métallurgiques médiévales, qui restent malheureusement encore peu documentées.
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