Actualité FSP

La FSP et le projet Patrimalp initient une collaboration sur la recherche sur le patrimoine




Le 28 juin au musée du Louvre, la Fondation des sciences du patrimoine (FSP) et l’Université Grenoble Alpes (UGA) dans le cadre du projet Patrimalp (ANR_15_IDEX_02) ont signé un accord-cadre pour accompagner leur collaboration et structurer une communauté scientifique interdisciplinaire sur l’étude des objets du patrimoine au niveau local, national et international.
Publié le 1 septembre 2023 - Cette collaboration initiée pour trois ans a pour objet de favoriser l’émergence de projets autour de la thématique scientifique du patrimoine matériel. Elle vise à faciliter la structuration tant au niveau local qu’au niveau national d’une communauté scientifique interdisciplinaire sur l’étude des objets du patrimoine. La mutualisation de moyens pour la réalisation de projets de recherche communs permettra la modélisation de méthodes innovantes pour les sciences du patrimoine.

« L’ambition première des partenaires est de favoriser la réalisation de thèse, de projets ou le montage d’évènements scientifiques » indique Isabelle Pallot-Frossard présidente de la FSP. Ajoutant « elle vise aussi, en s’appuyant sur des dynamiques déjà menées par chacun, à favoriser l’émergence de collaborations dans un cadre, national comme l’EquipEx+ ESPADON[1] ou international comme l’infrastructure E-RIHS[2] ».

[1] L’EquipEx + ESPADON "En Sciences du Patrimoine, l’Analyse Dynamique des Objets anciens et Numériques" (21-ESRE-0050) vise à mettre à disposition de la communauté, d’une part, de nouveaux moyens instrumentaux de tomographies 3D multi-échelles et d’imagerie multi-physique 2D devenus possibles notamment grâce à l’augmentation des puissances de calculs, et, d’autre part, des ressources et savoir-faire numériques uniques de traitement et de gestion de données massives. www.espadon.net

[2] L’infrastructure E-RIHS (European Research Infrastructure on Heritage Science) est une infrastructure de recherche dédiée à l’étude des matériaux du patrimoine culturel et naturel. Elle cherche à répondre aux problèmes expérimentaux que posent la connaissance et la conservation des matériaux du patrimoine (collections des musées, ensembles monumentaux, sites archéologiques, fonds d’archives, de bibliothèques, etc.). www.erihs.fr

Patrimalp : un projet de recherche interdisciplinaire en sciences du patrimoine

Cet accord cadre amplifiera les actions du projet Patrimalp. Porté depuis 2018 par des membres des laboratoires de l’UGA, alliant des compétences en sciences humaines, géosciences, ingénierie numérique, sciences des matériaux en lien étroit avec les acteurs du patrimoine et de la vie culturelle, conservateurs et restaurateurs-conservateurs, Patrimalp contribue au développement d’une science interdisciplinaire nouvelle : la Science du patrimoine. Patrimalp s’inscrit donc dans la politique promue par le conseil et le parlement européens de valorisation du patrimoine culturel lequel a établi pour la première fois en 2018 une Année européenne du patrimoine culturel qui, entre autres, a pour but d’attirer l’attention sur les défis auxquels il est confronté, notamment l’incidence du passage au numérique, les pressions environnementales et les contraintes physiques qui s’exercent sur les sites du patrimoine et le trafic des biens culturels.

Un projet interdisciplinaire dont l’objectif majeur rejoint la raison d’être de la Fondation des sciences du patrimoine, structure nationale qui a pour objectifs d’assurer une structuration et le financement de la recherche sur le patrimoine culturel matériel.

Une première réalisation déjà engagée !

Le 28 juin dernier, le Conseil d’administration de la FSP a inscrit le projet REDDISH (Des rouges des vivants au vermillon des défunts ? PRovenances Et Destinations Des matIèreS colorantes entre Vaucluse et Lubéron au NéolitHique) dans sa programmation scientifique. Ce projet porté par Lucile Beck du Laboratoire des sciences du climat et l’environnement (LSCE) de l’université de Versailles Saint-Quentin Paris Saclay et Bernard Schmitt de l’Institut de Planétologie et Astrophysique de Grenoble permettra d’accompagner les trois années de recherche d’un doctorant. Cette recherche vise à mobiliser des données archéométriques dans une interprétation sociale et culturelle des usages des matières colorantes entre Monts de Vaucluse et Lubéron au Néolithique. L’interrogation conjointe des matières colorantes de l’art pariétal schématique et des stèles gravées et colorées érigées en contexte funéraire visera à questionner la diversité de ces matières et de leurs provenances en regard de leurs usages sociaux et culturels.

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