Sélection 2023

Analyses des encres des Estampes réalisées à FontaineBleau et à Paris au 16e siècle (1540- 1570) – EstBleau

Partenaires internes FSP :
 

Bibliothèque nationale de France (BnF) :
Lucy Cooper (porteuse du projet), Caroline Vrand, Vanessa Selbach

Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) :
Kilian Laclavetine, Eric Pagliano
Partenaires exterieurs à la FSP :
Post-doctorante :
Giovanna Vasco
Le projet bénéficie de l’expertise du C2RMF dans l’analyse des encres, acquise durant le projet CLARO également financé par la FSP (Analyse des pigments et colorants des encres et des filigranes des gravures en CLAiR-Obscur, 2016-2017).

EstBleau porte sur les analyses, non invasives et non destructives, des pigments utilisés pour la préparation des encres de deux corpus de gravure sur cuivre distincts, imprimés en France au milieu du 16e siècle.

Les estampes sélectionnées appartiennent aux collections exceptionnelles du département des Estampes et de la Photographie de la BnF.
Le premier corpus concerne des estampes de l’école de Fontainebleau, exécutées entre 1542 et 1547 et imprimées, semble-t-il, à Fontainebleau même. Les gravures de Fontainebleau sont principalement des eaux-fortes et présentent plusieurs particularités formelles et techniques, qui tendent à indiquer une approche presque expérimentale de la gravure et de l’impression.

D’autre part, des gravures exécutées par des burinistes professionnelles installés à Paris, dans le même temps ou peu après, ont été choisi pour comparaison. Ce second corpus est intéressant du fait de sa proximité géographique et chronologique au premier. La confrontation des résultats permettra d’identifier plus clairement les spécificités éventuelles, matérielles et techniques, de chacun des foyers.
L’objectif est d’identifier les pigments employés pour l’impression des estampes bellifontaines, imprimés au 16e siècle avec des techniques non-invasives et d’observer l’aspect des encres à l’échelle microscopique.

Intérêts sociétaux et valorisation

Vu l’intérêt accru pour les estampes des gravures sur cuivre, plus particulièrement celles de l’école de Fontainebleau, et les questions attenantes sur les circonstances de leur production, les résultats de ce projet seront d’intérêt pour des chercheurs en histoire d’art et en sciences du patrimoine sur le plan international. Des dialogues ont déjà été établis avec des laboratoires d’autres institutions possédant des collections importantes de gravures sur cuivre.

Il est envisagé de présenter le projet dans une conférence internationale en 2025 et de publier la méthodologie établie, qui pourra servir de référence pour des analyses ultérieures menées sur des gravures par d’autres laboratoires scientifiques.

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