Résumé :
Cette thèse vise à interroger la nature des conduites esthétiques que l’on peut observer dans des Musées et à explorer les fonctions cognitives sous-jacentes à l’aide d’une plateforme robotique humanoïde « Le robot BERENSON ».
Ce projet interdisciplinaire mêle informatique, robotique et les sciences humaines et sociales. L’hypothèse centrale de la thèse est que l’expérience esthétique en général – et la fréquentation des musées en particulier – offrent un contexte privilégié d’apprentissage, qui incite chacun à percevoir et à apprécier des objets de différents points de vue sur un plan cognitif.
La mise en place d’un modèle développemental, les expériences robotiques dans et hors musée permettent de tester sur le long terme des modèles d’apprentissage autonome. Ces modèles sont constitués de réseaux de neurones simples effectuant des apprentissages de valence et permettant des interactions complexes au niveau social. Nous avons montré que les propriétés émergentes des interactions avec les visiteurs améliorent l’apprentissage du robot dans des situations hors musée. Nous nous concentrons sur la modélisation des mécanismes élémentaires permettant aux robot d’apprendre à interagir avec un humain à propos d’un objet donné et de communiquer à son sujet.
Composition du jury :
Rachid Alami – LAAS Toulouse – Rapporteur
Nicolas Rougier – INRIA Bordeaux – Rapporteur
Mathias Quoy – Université de Cergy-Pontoise – Examinateur
Peter Ford Dominey – INSERM Dijon ENSTA-ParisTech – Examinateur
Serena Ivaldi – Inria Nancy – Examinateur
Philippe Gaussier – Université de Cergy-Pontoise – Directeur de thèse
Denis Vidal – EHESS Paris – Co-Directeur de thèse
Sofiane Boucenna – Université de Cergy-Pontoise – Encadrant de thèse