Sélection 2014

Les chandeliers en bronze, cuivre et laiton en Europe du XIIIe au XVIIe siècle. Production, diffusion et usages

Directeur de thèse :

Pierre Chastang (DYPAC - UVSQ)

Philippe Dillmann (directeur de recherche CNRS, CAI-RN)

Partenaires membres de la FSP :
UVSQ (laboratoire DYPAC)

Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération (LAPA)

CEA

CNRS
La recherche se concentre sur l’étude des chandeliers mobiles, utilisés en contexte domestique et religieux, produits en alliages cuivreux en Europe entre le XIIIe et le XVIIe siècle.
Ce projet se concentre sur l’étude des chandeliers à binet et à pique produits en bronze, cuivre et laiton en Europe entre le XIIIe et le XVIIe siècle. Les productions médiévales et modernes de luminaires mobiles sont jusqu’à présent mal connues et mal comprises. La dispersion du corpus, les lacunes des documents écrits, et surtout l’anonymat des objets, généralement dépourvus de marques, poinçons ou inscriptions, soulèvent de sérieuses problématiques et empêchent dans une large mesure de les recontextualiser de façon certaine. L’enjeu majeur de ce travail est de tenter de concevoir une réponse aux problèmes de datation et d’attribution de ces objets et de questionner les dimensions sociales, culturelles et économiques qu’implique l’utilisation d’un objet utilitaire dans les sociétés anciennes. Pour cela, la recherche fait appel à un large panel de sources qu’il s’agit de confronter : des sources écrites avec l’étude de plusieurs centaines d’actes de la pratiques, des sources iconographiques grâce à un corpus de 700 images, des sources archéologiques par le biais de l’étude d’une cargaison marchande comprenant presque 300 chandeliers et des sources archéométriques grâce à un corpus de plusieurs centaines d’analyses élémentaires.

Intérêts sociétaux et valorisation

Compte tenu des problématiques de datation et d’attribution que posent ces objets, les attentes des acteurs du patrimoine sont parfois fortes, notamment au sein des institutions muséales et en archéologie. L’ancienneté et les lacunes de la documentation, tout comme la dispersion du corpus sont les obstacles majeurs à une meilleure connaissance des chandeliers.

La création d’une base de données collaborative semble pouvoir remédier à certaines de ces lacunes et fédérer les découvertes récentes sur ces objets. Par ce biais, ce projet s’attache aussi à stimuler l’intérêt encore faible qui leur est porté.

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